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31 mars

Note
À partir du 13 mars, il n’existe qu’une sorte de « plan » écrit par Émile Lobbedey qui indique en quelques mots ce qui devait sans doute être l’objet de son développement.
Voici ces notes.

Arrivée à Souilly à midi

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“Brouillon” trouvé à l’intérieur du dernier cahier intitulé Tome VIII

Par ces derniers notes, s’achèvent les huit cahiers rédigés par Émile Lobbedey intitulés : « Journal de campagne 1914-1915-1916 ».

Pourquoi alors 1916, si ces cahiers s’achèvent en mars 1915 ?

Sans doute parce qu’ils ont été rédigés durant sa convalescence, entre sa blessure en octobre 1915 et sa nouvelle affectation dans l’aviation en juillet 1916. Peut-être a-t-il cru qu’il pourrait ou qu’il aurait à raconter cette année de guerre supplémentaire… Personne n’a la réponse.

On imagine que s’il avait rédigé ces cahiers à la fin de la guerre, il ne se serait sans doute pas arrêté en 1916, mais probablement en 1918, jusqu’à l’armistice !

Son oncle, le cardinal Lobbedey, décédant en décembre 1916, nous laisse peut-être un indice. La dédicace qui lui est attribuée dans son premier cahier, laisse à penser que celui-ci est encore vivant au moment de sa rédaction. Cela permet-il d’en déduire que ces cahiers ont été rédigés avant décembre 1916 ? Rien n’est moins sûr. Là encore il ne s’agit que de suppositions…

 

Il faudra attendre 1917 pour retrouver un historique plus ou moins complet du parcours d’Émile Lobbedey au travers de son carnet d’emploi du temps.

Quelques correspondances (publiées au jour le jour), des cartes postales (reçues ou envoyées), viendront compléter son parcours.

A travers ses cahiers et les noms des combattants qu’il cite, Émile Lobbedey aura permis de rendre à certains d’entre-eux une partie de leur histoire et les a fait entrer avec lui dans la Grande Histoire.

A partir de ce jour, suivront les dernières notes et correspondances d’Émile, entre lui et ses proches. Puis suivra, plus tard, son carnet de vol…